Venez! Tentez de prendre mon château!
Tout autour du château, les décombres de machines de guerres juchent le sol, les armes et boucliers des ennemis vaincus sont aussi nombreux que les herbes et les pierres, des flèches enfoncés dans la terre témoignent de tous les combats qui ont eu lieu devant cet endroit. Les adeptes de la guerre les plus zélés ont essayé de prendre la forteresse par la force, ou d'y tenir des sièges, mais nul n'a pu franchir ses murailles, jamais ses portes ne furent enfoncés, car c'est le Dieu de la Guerre qui le défend et toutes les armées ne lui sont égales.
Une grande douve entoure le château-fort, puis, de grands rochers, sur lesquels trône un épais mur de pierres grises, contenant en son centre tours et oubliettes; une multitude de meurtrières donnent sur l'extérieur. Aux fenêtres et sur des poteaux, drapeaux et étendards flottent, rouge sang, portant l'insigne de Rawdak. Jour et nuit des brasiers sont allumés, prêts à chauffer l'huile ou à mettre une flamme aux flèches.
Que celui qui vient avec un cœur honorable soit le bienvenue, nul n'est refusé l'accès s'il ne vient pas à l'attaque, mais plutôt pour rencontrer le seigneur; alors le pont levis est descendu, les portes sont ouvertes; les portes sont de bois et de fer; à l'intérieur, une grande cours, puis un bâtiment aux allures royales, des armures montent la garde, elles forment deux rangées jusqu'à la porte vers la salle du trône. C'est une grande chaise sur laquelle sont sculptés chevaliers, archers et soldats de toutes sortes, ils portent dans leurs mains ou à la ceinture des haches, des marteaux, des épées et des lances, ou un fléau d'armes. De chaque côté de la longue pièce sont installés les tables et les chaises qui servent lors de festins et de fêtes, pour célébrer les victoires et les héros.
